mercredi 29 janvier 2014

De la modernité et de nos vies de femmes

Des fontaines sont parvenues au village.

Un dispensaire de santé a été construit au village.

Des routes se sont construites à proximité du village.

Une école est arrivée au village.

Des bus ont relié les villages.




Des fontaines sont parvenues au village.
Les chemins de terre sont désertés et je n'entends plus le rire des femmes.

Un dispensaire de santé a été construit au village.
Je n'entends plus la voix du tradipraticien. 

Des routes se sont construites.
Des arbres en moins. Je n'entends plus le bruit des oiseaux.

Des écoles sont arrivées.
Des enfants sans jeux. Je n'entends plus les cris du matin.

La modernité a fait son œuvre solennelle.

Je me souviens des anciennes couleurs :
Les cris d'enfants.
Des rires de femmes.
La voix de l'ancien tradipraticien.
Le silence des arbres.


lundi 27 janvier 2014

Quand les femmes se parlent..etc

Il était une fois un village en Afrique. Un village de brousse.

Il était une fois une communauté de femmes et d'hommes et d'enfants vivant dans ce village.

Des familles, des gens, une communauté.
 
Il était une fois des habitudes et des traditions.

Des femmes marchant ensemble vers la source.
Des femmes revenant de cette même source avec l'eau au dessus de leurs têtes.

Il était une fois des personnes reliées.
Reliées entre elles par des besoins.
Des besoins de nourriture, de fête et sans le dire de liens humains.

Il était une fois des corvées : aller chercher l'eau, fumer la viande, cuisiner, éduquer les enfants.
Il était une fois un ensemble.

Un ensemble nécessaire.

Un village.

Des besoins.

Des liens.

Il était une fois des gens qui se parlent.

Puissent les villages de brousse le plus longtemps exister et donner au monde le visage de l'humanité.

jeudi 23 janvier 2014

De toutes nos âmes...

De nos visages et de nos je. De nos jeux.

Quand je parle à Jean. Jean est fermier.
Est-ce que je m'adresse à Jean ou à son métier.

Quand je parle à Jeanne. Jeanne est artiste.
Est-ce que je m'adresse à Jeanne ou à son métier.

Quand je parle à une personne.
A quel jeu / je, me suis-je adressée en lui parlant ?

Est-ce que je sais me mettre en lien de ma personne à cette personne ?

Est-ce que je sais entendre nos âmes ?

Est-ce que je sais entendre nos jeux ? Nos je ?
Est-ce que nos âmes se sont exprimées ?

Est-ce que nos voix ont parlé ? De toutes nos âmes.....

Le plus les âmes se parlent, le plus se dit l'humanité.

jeudi 16 janvier 2014

Cette beauté de pays...que ce pays est beau et son peuple tellement...

Il y a ce pays dont on parle assez ou trop peu.

Il y a ce pays dont j'aimerais parler à ma façon.

Ce pays je lui dois une relation particulière.

J'ai appris à l'apprivoiser et à le considérer en dehors de mon conditionnement occidental (tapi là au fonds de moi en léger silence).

Il n'est pas sérieux d'arriver dans un pays et de vouloir le lire avec son dictionnaire, son almanach, son propre sens des choses.

Il est plus sérieux et déstabilisant de considérer ce pays comme on considère un premier rendez-vous galant.
Le considérer avec l’œil neuf et lavé du passé (potentiellement influent et donc déformant)... Je sais, pas toujours facile !

Oui les gens y sont heureux.
Oui les gens y sont souriants.
Pourquoi ?
Parce qu'ils sont souriants.

Pourquoi sont-ils heureux?
Parce qu'ils sont heureux.

Pourquoi vouloir toujours justifier le Pourquoi par une raison aussi impressionnante soit-elle ??...
Des mots venant dire la grille de celui qui les prononce sans s'intéresser à celle du local.

Oui le monde est.
Pourquoi ?
Parce que le monde est. 

mardi 14 janvier 2014

La danse...La danse...rayon de vivre

Et surtout danse.
Danse la vie. Danse la tienne.
Plusieurs fois, ils t'inviteront à leur danse.
Leur danse. Et peut-être tu t'y complairas.
Au fonds de toi, tu sais bien la danse que tu aimes.
Surtout continue à l'aimer. Et danse la tienne. Danse ta vie.

Cette leçon importe.
Car si tu danses la tienne alors les autres peuvent danser la leur.
Si chaque personne incarne son propre être, alors les autres se libèrent.

Ma conversation favorite, je la nomme la danse.

Petite fille, j'ai pratiqué plusieurs formes de danse dont la danse classique. Suivie de la gymnastique rythmique que je considérais comme une autre danse. Souplesse et posture du corps étant conditions requises.

Plus tard adulte, j'ai bien sûr pratiqué les danses de salon. Tango, valse, rock et consort. Entre parenthèse, j'ai une vraie préférence pour le tango. Je m'imagine alors aux portes de Buenos Aires (pas encore visité) sur une rue chaude en pavés, alors que le soleil tombant éclaire en demi les visages inspirés....

Bref, plusieurs danses j'ai pratiqué.
La danse fait partie de mes essentiels bavardages.
J'adore.

J'aime vraiment - énormément danser.
Quel plaisir !

Il y a en revanche cette autre forme de danse.
Cette danse militaire. Cette marche rythmique, mesurée, et cadencée par la soi-disante nécessaire logique économique.
Cette danse militaire où les danseurs marchent groupés et en silence matin et soir. Vers les transports, puis vers les bureaux, puis vers leurs domiciles. Pour repartir ainsi chaque matin levant.
Cette danse m'exaspère. Humiliante, effrayante -oui je pèse mes mots- pour le genre humain.

Où se trouve la grâce humaine dans cette "danse" ?
Où se trouve le divin humain ?
Où est la grandeur de vivre ?

J'observe le visage des danseurs où qu'ils soient sur cette terre et je vois la beauté du monde.
Danse de Bali, d'Afrique, Orientales, Classiques, Modernes ou autres.
Je vois à travers le corps des danseurs l'âme du monde. L'humain. Cette fragilité et cette force de de vivre. Le visage de vivre.
Et cela me remplit de gratitude face à la vie.
Cela m'inspire. Redanser sa propre danse. Sa propre danse.
Et de retrouver le visage de vivre.

dimanche 12 janvier 2014

Au 1er janvier 2015

Au 1er janvier 2015,

je serai fière d'avoir réalisé :

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(suspense)


Et vous ?



samedi 11 janvier 2014

Rêvons Grand...Rêvons Grand

Et si je rêvais grand ?

Et si mon âme entière se mettait à rêver grand ?
Non pas depuis l'extérieur, mais depuis Soi. Rêver depuis Soi.

Le comment suit. Le comment, une étape importante certes. Toujours est-il, le rêve précède le comment.
Je suis persuadée que nous trouvons les solutions quand il y a réelle motivation à réaliser un rêve.
Le rêve reste la première étape.  Essentielle.

Aujourd'hui je me concentre sur le Grand. Grand rêve. Rêver grand.

Je me fais confiance. La vie m'apportera son soutien.

L'année 2014 commence, j'y place mes intentions.

Et si on s'y mettait ?

Rêver grand.

Rêvons grand.

Je m'y mets.

Je rêve grand.

vendredi 10 janvier 2014

A quelle fréquence radio êtes vous ?

Il y a ce principe vibratoire que je trouve très inspirant.

Très simplement, il s'agit de la fréquence vibratoire.

Nous émettons tous, nous êtres humains, des fréquences vibratoires.

Plus ou moins hautes. Plus ou moins élevées.

Il y a par exemple, ces personnes à fréquence basse ou ces autres à haute fréquence.

Selon la fréquence à laquelle nous vibrons, nous sommes plus ou moins sensibles à un certain niveau de fréquence chez autrui.

En quoi est-ce important de le savoir ?

Plus je suis à un niveau vibratoire élevé, plus je vais attirer dans mon environnement des personnes du même niveau vibratoire. Nous attirons ce que nous émettons. Et ce de même pour les événements. La nature ignore les hasards. Elle connaît les rendez-vous.

Je trouve cette loi aussi magnifique que spirituelle.

Puisse t-elle nous inspirer puissamment pour 2014 afin de créer la vie dans la vie.

Je vous souhaite une magnifique année 2014, remplie de vie et de vos rêves.