J'ouvre la page.
Dimensionnée au vide.
Et je respire cet immense espace de liberté.
lundi 12 août 2013
dimanche 11 août 2013
Profession : à la lettre et comme ça me plaît
Auditeur : pour faire sérieuse.
Bibliothécaire : la raison des livres.
Chanteuse : pour être libre.
Conseillère : de quoi ?
Danseuse : pour voyager.
Ébéniste : pour toucher le bois.
Enseignante : pour changer le monde.
Femme : pour créer ma vie.
Guide : comme toutes les femmes.
Juge : pour faire sérieuse.
Musicienne : ce que ça doit être magnifique ! S'annoncer devant le monde : "Je suis musicienne".
Professeur : de quoi ?
Sociologue : observer leurs vérités.
Traductrice : déchiffrer leurs vérités.
Urgentiste : il n'y a rien de plus urgent que de vivre.
Bibliothécaire : la raison des livres.
Chanteuse : pour être libre.
Conseillère : de quoi ?
Danseuse : pour voyager.
Ébéniste : pour toucher le bois.
Enseignante : pour changer le monde.
Femme : pour créer ma vie.
Guide : comme toutes les femmes.
Juge : pour faire sérieuse.
Musicienne : ce que ça doit être magnifique ! S'annoncer devant le monde : "Je suis musicienne".
Professeur : de quoi ?
Sociologue : observer leurs vérités.
Traductrice : déchiffrer leurs vérités.
Urgentiste : il n'y a rien de plus urgent que de vivre.
jeudi 8 août 2013
Une immense Maternelle pour les 20 à 60 ans
En petite section, votre adulte va apprendre à être un peu plus autonome (habillage) et à respecter les règles de vie collective (rangement, politesse). Il commencera à améliorer ses gestes en marchant de plus en plus vite et en parlant de plus en plus fort. Il développera sa créativité en construisant des petits objets consommables. Il partira à la découverte du monde qui l'entoure : sauter, grimper, courir sans déranger ses grands voisins. Mais ses plus grands efforts se concentreront sur le langage : il apprendra à parler et à construire des phrases pour faire comme le CV des plus grands.
En moyenne section, votre petit adulte commence à acquérir un capital d'expérimentations et gagne en confiance. Il devient de plus en plus agile, de plus en plus, de plus en plus, et beaucoup de moins en moins.
En grande section, votre adulte maîtrise parfaitement les règles de langage. Il sait décrire une situation mais a oublié ses rêves d'enfant. Il maîtrise les gestes, compte et fait preuve de logique pour le plus grand bonheur de ses patrons. Ses plus grands efforts se concentreront sur la relecture et le déchiffrage de sa vie : "So what ?".
Petite section: de 20 à 30 ans
Moyenne section : de 31 à 40 ans
Grande section : de 41 à 60 ans
En moyenne section, votre petit adulte commence à acquérir un capital d'expérimentations et gagne en confiance. Il devient de plus en plus agile, de plus en plus, de plus en plus, et beaucoup de moins en moins.
En grande section, votre adulte maîtrise parfaitement les règles de langage. Il sait décrire une situation mais a oublié ses rêves d'enfant. Il maîtrise les gestes, compte et fait preuve de logique pour le plus grand bonheur de ses patrons. Ses plus grands efforts se concentreront sur la relecture et le déchiffrage de sa vie : "So what ?".
Petite section: de 20 à 30 ans
Moyenne section : de 31 à 40 ans
Grande section : de 41 à 60 ans
mercredi 7 août 2013
Positivement, il n'y a que ça de vrai
S'emparer de sa propre existence.
Se réapproprier ses propres instincts.
Utiliser ses propres moteurs.
Redevenir sujet pensant, vivant.
Reprendre le volant.
Et vivre positivement.
Il n'y a que ça de vrai.
Se réapproprier ses propres instincts.
Utiliser ses propres moteurs.
Redevenir sujet pensant, vivant.
Reprendre le volant.
Et vivre positivement.
Il n'y a que ça de vrai.
mardi 6 août 2013
Parisian voice
Paris a ses défauts mais aussi de vraies qualités.
Je voudrais faire part ici d'une expérience personnelle.
L'expérience de la conversation parisienne.
Le phénomène se produit quand je m'éloigne de Paris.
Je trouve rapidement les idées, les paroles partagées fades, sans goût, insipides, bref ennuyeuses.
Il faut reconnaître au parisien et à la parisienne le plaisir du cheveu coupé en 4 !
Demandez leur leurs avis sur l'évolution de l'euro ou la circulation des bus, ils vous donneront des avis. Non pas une idée attendue. Des avis, des points de vue frivoles, inattendus et libres.
La conversation gagne en intelligence, en consistance, en saveur.
Les paroles sont exaltantes, épicées, vitaminées, vivantes. Ou complètement loufoques...Et alors !
Il arrive que le culte du cheveu coupé en 4 amène son cortège de parler pour ne rien dire. L'important est d'avoir participé et d'avoir été plus loin dans le plaisir de déconstruire et de contredire.
Après tout, nous sommes tous différents. Il me paraît plus naturel que les points de vue viennent refléter cette diversité humaine.
Je voudrais faire part ici d'une expérience personnelle.
L'expérience de la conversation parisienne.
Le phénomène se produit quand je m'éloigne de Paris.
Je trouve rapidement les idées, les paroles partagées fades, sans goût, insipides, bref ennuyeuses.
Il faut reconnaître au parisien et à la parisienne le plaisir du cheveu coupé en 4 !
Demandez leur leurs avis sur l'évolution de l'euro ou la circulation des bus, ils vous donneront des avis. Non pas une idée attendue. Des avis, des points de vue frivoles, inattendus et libres.
La conversation gagne en intelligence, en consistance, en saveur.
Les paroles sont exaltantes, épicées, vitaminées, vivantes. Ou complètement loufoques...Et alors !
Il arrive que le culte du cheveu coupé en 4 amène son cortège de parler pour ne rien dire. L'important est d'avoir participé et d'avoir été plus loin dans le plaisir de déconstruire et de contredire.
Après tout, nous sommes tous différents. Il me paraît plus naturel que les points de vue viennent refléter cette diversité humaine.
lundi 5 août 2013
Elle voyage dans le métro...
Elle s'assoie devant moi dans le métro.
Son corps exprime une certaine politesse.
Alors de quelle politesse s'agit-il ? Entrer dans le métro, c'est entrer dans une messe silencieuse.
Le silence du regard. Le silence des pensées. Le silence des émotions. Le silence des corps. Le nivellement par le silence. L'obligation de se dissoudre à la foule silencieuse (assise ou debout). Voilà le silence fulgurant du métro. Il ne s'agit pas de se démarquer. Et si envie de démarcation il y avait, il y a à faire de cette originalité une oeuvre silencieuse.
La lecture dans le métro devient de plus en plus passionnante. Et dans cette messe silencieuse, je me ressouviens de moi.
Son corps exprime une certaine politesse.
Alors de quelle politesse s'agit-il ? Entrer dans le métro, c'est entrer dans une messe silencieuse.
Le silence du regard. Le silence des pensées. Le silence des émotions. Le silence des corps. Le nivellement par le silence. L'obligation de se dissoudre à la foule silencieuse (assise ou debout). Voilà le silence fulgurant du métro. Il ne s'agit pas de se démarquer. Et si envie de démarcation il y avait, il y a à faire de cette originalité une oeuvre silencieuse.
La lecture dans le métro devient de plus en plus passionnante. Et dans cette messe silencieuse, je me ressouviens de moi.
samedi 3 août 2013
L'Occident, La Grande Ile, etc etc, page 4...Droits de l'homme et de la femme et de l'être humain
Au pays des droits de l'homme...
Je mesure la portée (encore) patriarcale de la société.
Je mesure aussi le chemin de la femme.
Je mesure ce que les anciennes ont pu nous débroussailler.
J'ai envie de rappeler ce qui a été le chemin souvent laborieux de celles qui nous ont précédé.
J'ai envie de les remercier.
Au pays des droits de l'homme...
Je mesure ce avec quoi la femme doit composer.
Je mesure à quel point les questions de genre continuent de déranger.
Je sais le sujet intime et parfois douloureux.
Je sais qu'il est de notre devoir de continuer. Pour nous. Pour celles qui nous suivront.
Je mesure la portée (encore) patriarcale de la société.
Je mesure aussi le chemin de la femme.
Je mesure ce que les anciennes ont pu nous débroussailler.
J'ai envie de rappeler ce qui a été le chemin souvent laborieux de celles qui nous ont précédé.
J'ai envie de les remercier.
Au pays des droits de l'homme...
Je mesure ce avec quoi la femme doit composer.
Je mesure à quel point les questions de genre continuent de déranger.
Je sais le sujet intime et parfois douloureux.
Je sais qu'il est de notre devoir de continuer. Pour nous. Pour celles qui nous suivront.
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